Dianne Casoni, responsable
29 et 30 septembre 2006
Premiers entretiens psychanalytiques - Québec Quatrième Groupe
Université du Québec à Montréal (UQÀM)
29 et 30 septembre 2006
Ce premier colloque réunit à Montréal des psychanalystes du Quatrième Groupe (fondé en 1969 par les Aulagnier, Perrier, Valabrega) et des psychanalystes du Québec de la Société canadienne de psychanalyse (Quebec English Branch) et de la Société psychanalytique de Montréal.
Sous le thème « Psychanalyse, violence et société » s'amorceront des échanges autour de trois tables : Psychiatrie et psychanalyse, Délinquance et psychanalyse ainsi que Psychanalyse du lien social.
Les psychanalystes ont parfois un rapport ambivalent à la violence. Dans la clinique psychanalytique, la notion de violence se résume souvent au transfert et au fantasme. De fait, peu de psychanalystes travaillent auprès d'individus réellement violents. Ils sont en outre divisés sur la question de la pulsion de mort. Que peuvent nous dire, en 2006, des psychanalystes sur le rapport entre violence et société?
Ces premiers entretiens France-Québec seront l'occasion de se pencher sur ces questions autour de trois tables rondes réunissant des psychanlaystes et des thérapeutes du Québec et de la France ; de la Société canadienne de psychanalyste (SCP) de la Quebec English branch de la SCP (QE), de la Société psychanlytique de Montréal (SPM) et du Quatrième Groupe (QG).
Les organisateurs remercient la SCP, la SPM, la QE et l'UQÀM de leur soutien financier.
Jean-Jacques Barreau, 4e Groupe
Louis Brunet, SPM et UQÀM
Dianne Casoni, CSP (QE) et CICC
Jean-Pierre Chartier, 4e Groupe
Francine Cyr, Université de Montréal
Les 29 et 30 septembre derniers au Studio-théâtre Alfred-Laliberté de l'Université du Québec à Montréal, se tenait le colloque international : Premiers entretiens psychanalytiques Québec-Quatrième Groupe. Psychanalyse, violence et société. Le colloque était organisé par Dianne Casoni, professeure à l'École de criminologie de l'Université de Montréal et chercheure au CICC, Francine Cyr, professeure au département de psychologie de l'Université de Montréal et Louis Brunet, professeur au département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal, en collaboration avec les deux secrétaires scientifiques du Quatrième Groupe, société savante de Paris, soit Jean-Pierre Chartier et Jean-Jacques Barrault.
Le colloque a réuni treize conférenciers de renom, dont sept conférenciers de France :
Lorraine Boucher, psychiatre aux centres Jeunesse de Montréal et psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Montréal et de la Société canadienne de psychanalyse.
Louis Brunet, psychologue et psychanalyste, membre de la Société canadienne de psychanalyse et de la Société psychanalytique de Montréal. Professeur au département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal.
Dianne Casoni, psychologue et psychanalyste, membre de la Société canadienne de psychanalyse (Quebec English branch). Professeure à l'École de criminologie de l'Université de Montréal et chercheure au Centre international de criminologie comparée.
Jean-Pierre Chartier, psychologue et psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Directeur de l'École des psychologues praticiens de Paris.
Robert Colin, psychiatre et psychanalyste, membre du Quatrième Groupe.
Allannah Furlong, psychologue et psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Montréal et de la Société canadienne de psychanalyse.
Martin Gauthier, psychiatre au Centre hospitalier de l'Université McGill (Hôpital pour enfants de Montréal). Psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Montréal et de la Société canadienne de psychanalyse.
Isabelle Lasvergnas, psychanalyste, membre de la Société canadienne de psychanalyse et de la Société psychanalytique de Montréal. Professeure au département de sociologie de l'Université du Québec à Montréal.
Ghyslain Levy, psychiatre et psychanalyste, membre du Quatrième Groupe.
Véronique Lussier, psychologue. Professeure au département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal.
Jean Peuch-Lestrade, psychiatre et psychanalyste à Paris, membre du Quatrième Groupe.
Guy Roger, psychiatre et psychanalyste à Lyon, membre et président sortant du Quatrième Groupe.
Pierre Sabourin, psychiatre et psychanalyste à Paris, membre du Quatrième Groupe.
Le thème et le choix des conférenciers ont été faits par le comité organisateur, en collaboration avec les secrétaires scientifiques du Quatrième Groupe, messieurs Jean-Jacques Barreau et Jean-Pierre Chartier.
Ce premier colloque international a donc réuni à Montréal des psychanalystes français du Quatrième Groupe et des psychanalystes du Québec de la Société canadienne de psychanalyse (Quebec English Branch) et de la Société psychanalytique de Montréal, ainsi que des universitaires (Université du Québec à Montréal, Université de Montréal, École des psychologues praticiens de Paris).
Sous le thème Psychanalyse, violence et société, se sont regroupés des conférences, et des échanges ont eu lieu autour de trois tables : Psychiatrie et psychanalyse, Délinquance et psychanalyse, ainsi que Psychanalyse du lien social.
La qualité des conférences a été remarquable et remarquée, ce qui n'étonne aucunement le comité organisateur étant donné la valeur des conférenciers invités et la qualité de leurs nombreuses publications.
Tout au long du colloque et des trois tables thématiques, des lignes conceptuelles se sont constamment croisées et ont donné lieu à des échanges d'une grande pertinence entre les conférenciers des différentes tables et avec le public.
La qualité des textes présentés permet aux organisateurs d'envisager avec optimisme la publication des actes du colloque. Nous sommes actuellement en pourparlers avec la maison Liber afin de publier ces actes dans un volume qui serait distribué tant au Québec qu'en France.
Souvent un colloque de psychanalyse n'attire malheureusement qu'un public restreint et sur-spécialisé : psychanalystes ou psycho-thérapeutes psychanalytiques. L'assistance à un tel type de colloque, quelle que soit sa pertinence est souvent plutôt faible.
Bien qu'une erreur technique ne nous ait pas permis de comptabiliser un certain nombre d'inscriptions effectuées sur place le premier jour du colloque, nous pouvons dire avec certitude que le colloque a connu une assistance d'au-delà de 100 personnes. Le comité organisateur est fier de l'importance de l'assistance compte tenu de l'aspect très spécialisé de son orientation.
De plus, les commentaires formulés par le public nous portent à croire que le colloque a été grandement apprécié et a constitué une vitrine extrêmement positive pour l'Université de Montréal et l'Université du Québec à Montréal.
Outre la publication des actes du colloque, les responsables du colloque travaillent actuellement à un deuxième événement qui devrait cette fois se tenir outre-atlantique. Il est notamment question de l'implication de l'Université de Beyrouth.
Nous tenons tout d'abord à remercier la Faculté des Arts et des Sciences de l'Université de Montréal pour le soutien financier qu'elle nous a accordé pour l'organisation de ce colloque qui fut incontestablement un grand succès.
Nous aimerions aussi remercier l'Université du Québec à Montréal, la Société canadienne de psychanalyse, le Quebec English Branch de la Société canadienne de psychanalyse, la Société de psychanalyse de Montréal et le Quatrième Groupe pour leur soutien financier. Sans ces apports, le colloque n'aurait pas pu connaître autant de succès.
Dianne Casoni, Ph.D.
Pour le comité organisateur
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