Présentation : Marie-Pier Gagné, étudiante niveau M.Sc., École de criminologie, associée à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Réplique : Étienne Blais, chercheur au CICC et également chercheur affilié à l'INSPQ
11 mars 2008
11h45 à 13h00
Pavillon Lionel Groulx, 3150 rue Jean-Brillant, salle C-4141
Résumé de la conférence : Chaque année au Canada, les armes à feu sont responsables d’un nombre important de traumatismes. Par exemple, 816 Canadiens ont perdu la vie à la suite d’un incident impliquant une arme à feu en 2002. Outre les décès, on compte près de 5000 vols qualifiés commis chaque année à l’aide d’une arme à feu. Depuis les trente dernières années, le gouvernement canadien a adopté trois projets de lois (C-51 en 1977, C-17 en 1991 et C-68 en 1995) afin d’augmenter le contrôle des armes à feu. Ces lois visent à réduire les incidents liés aux armes à feu, entre autres, en réduisant le nombre d’armes en circulation, en restreignant leur accessibilité et en prévoyant des peines plus sévères pour les contrevenants. La présente étude évalue l’effet de ces lois sur les suicides et les homicides commis par arme à feu. Nos résultats suggèrent que les lois promulguées en 1991 et 1995 ont permis de réduire de manière significative les homicides et les suicides reliés aux armes à feu. Même si un léger déplacement tactique est observé au niveau des suicides, les bénéfices des lois demeurent supérieurs. L’évaluation de l’application des dispositions des lois suggèrent que la réduction des traumatismes est principalement due à la réduction de l’accessibilité.
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