Citoyens et délateurs

La délation peut-elle être civique?

Témoin d’actes répréhensibles ou estimés tels, ne s’est-on pas interrogé : devrais-je rapporter ces faits à la police ? Dénoncer mon voisin, mon collègue, mon patron ? Devrais-je le faire systématiquement par principe, ou plutôt au cas par cas, quand la situation est dangereuse ? A partir de quel moment devient-on un traître, un lâche ? Ou à l’inverse un citoyen actif qui participe au respect de la sécurité civile ?

Le « fayot », le rapporteur, le délateur ont mauvaise presse. On en trouve de bien sinistres exemples dans notre histoire récente, et pas seulement dans les pays de l’Est ! Mais les forces de la loi et de l’ordre ont subi des mutations. La conception d’une démocratie transparente, des scandales comme celui d’Enron, la menace terroriste, les nouvelles technologies ont changé la donne. La loi Perben 2 sur les indics, l’incitation des salariés à dénoncer les fraudes dans l’entreprise, les citoyens relais… on prône une surveillance devenue démocratique et citoyenne, les whistle-blower et l’alerte éthique ont le vent en poupe.

Spécialistes de l’information policière et sociologues de la police, magistrats, historiens et politiques, débattent ici des enjeux d’une « surveillance citoyenne ».

Sous la direction de Jean-Paul Brodeur et Fabien Jobard : Patrice Betbeder, Sonia Combe, Michèle Fournier, Xavier Lameyre, François-Xavier Nérard, Frédéric Ocqueteau, Yann Rivière, Anne-Lise Ulmann.


Jean-Paul Brodeur et Fabien Jobard (2005), Citoyens et délateurs. La délation peut-elle être civique ?, Paris : Éditions Autrement.

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