Il va sans dire que les besoins des jeunes placés ou suivis dans la communauté (en probation par exemple) ou encore de ceux qui reçoivent des services dans les systèmes de protection et de justice pénale juvénile (y compris les jeunes sous double mandat ayant été suivis dans les deux systèmes) sont au centre des préoccupations médiatiques, sociales, politiques et scientifiques. Sur le plan international, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) promeut la nécessité de permettre aux jeunes d’exprimer leur opinion dans les décisions qui les concernent au même titre que leur droit à des conditions de vie appropriées, à un endroit pour vivre, à une scolarisation de qualité et à la non-discrimination.
Ce quatrième épisode interroge Anta Niang, Martin Goyette et Natacha Brunelle.
"Ce numéro spécial vise justement à rendre visibles, par une variété de méthodologies et de thèmes, sur le plan national et international, la place des jeunes et leurs expériences dans les systèmes de protection et de justice juvénile. Les articles présentés dans ce numéro traitent ainsi des enjeux de la protection de la jeunesse et de justice juvénile en redonnant une place aux adolescents et adolescentes ou jeunes adultes, âgés de 12 à 35 ans, qui font ou ont fait l’objet d’un placement ou de mesures probatoires. Une attention est également portée à la prise en compte dans l’intervention de leurs différents besoins en fonction de leur réalité personnelle, sociale et culturelle, notamment en appliquant des principes d’équité, de diversité et d’inclusion."
Lire l’article sur Érudit : https://doi.org/10.7202/1099003ar
Criminologie est une revue de recherche scientifique avec comité de lecture (peer reviewed). Elle s'adresse aux scientifiques et aux professionnels de la justice pénale, présente des dossiers thématiques construits autour des préoccupations et des intérêts actuels des criminologues québécois, canadiens, étatsuniens et européens.
Pour la première fois depuis sa création, la revue Criminologie porte son attention, dans ce numéro thématique (Volume 52, numéro 1), sur ces personnes qui n’ont pas enfreint les normes pénales, ni ne sont des victimes de ces infractions, ni même des agents qui influencent, modifient ou appliquent ces normes. Ce qui les identifie, malgré elles, comme une population hétérogène que la criminologie se doit de mieux connaître, ce sont leurs liens familiaux et affectifs avec une personne judiciarisée.
Voici trois épisodes interrogeant plusieurs de nos auteures sur leurs articles rédigés pour ce numéro.
Attention - Votre version d'Internet Explorer est vieille de 19 ans et peut ne pas vous offrir une expérience optimale sur le site du CICC. Veuillez mettre à jour votre ordinateur pour une expérience optimale. Nous vous recommandons Firefox ou Chrome, ou encore ChromeFrame si vous êtes dans un environnement corporatif ou académique dans lequel vous ne pouvez pas mettre à jour Internet Explorer.